LE CORSO FLEURI TOURS (37)

C’est un film ancien tiré des archives donc muet.

Sur un programme : blason de la ville de Tours, « 22 mai 1977 XXVIème Corso Fleuri » puis « Ordre du défilé » et détails.

Boulevard Béranger à Tours, passage d’un grand défilé avec troupes de majorettes (notamment de Saumur, de Saint-Chamond, de Montargis, de Villedômer et de Fécamp), fanfare et nombreux chars décorés (dont « Le village d’Astérix » et « Casimir – L’île aux enfants ». Carton décoré : « Fin »

https://memoire.ciclic.fr/22802-3-corso-fleuri-tours

NEUILLE PONT PIERRE LES CHEVAUX

Le transport : le cheval

Comme vous pouvez le voir sur cette carte, la correspondance se trouvait au recto. Avant que cela ne devienne obligatoire, l’écriture devant être  mise au dos de celle-ci. correspondance et adresse.

NEUILLE PONT PIERRE

Voici une carte postale de la commune de Neuillé Pont Pierre (37) dont j’ai trouvé le photographe. Apparemment il n’apparaît dans l’annuaire de photographe qu’en 1938-1939, Mais a commencé bien avant, ce que prouve cette carte datée de 1913. Et concentré plus sur le secteur Nord dont justement Neuillé Pont Pierre.

(1881-1973)
Horloger et éditeur de cartes postales

Fils d’un boucher, Octave Paul Alexandre Chevrier est né le 14 octobre 1881 à Nueil-les-Aubiers (Deux-Sèvres), Il est d’abord employé chez M. Avenet, horloger à  Château-la-Vallière (Indre-et-Loire). Il s’installe à  son compte le 1er novembre 1907 (registre du commerce de Tours). A son commerce d’horlogerie-bijouterie-orfèvrerie, il adjoindra la vente de machines à  coudre et celle de couronnes mortuaires. Dans l’annuaire départemental, il n’est mentionné comme photographe que dans les éditions de 1938 et 1939 mais il a commencé beaucoup plus tôt. Il est l’auteur de cartes postales des communes du nord du département. On lui doit entre autres des séries sur la chasse à  courre, les courses hippiques de Neuillé-Pont-Pierre en 1912 et la grande exploitation agricole de la Briche à  Rillé. Voir les deux cartes publicitaires de son magasin ici .

LE MUSEE DU COMPAGNONNAGE

Alfred BONVOUS était né à Angers, le 21 Avril 1888, d’une de ces vieilles familles compagnonniques d’artisans passionnés pour leur métier et pour le compagnonnage, dont George Sand a pu dire qu’elles étaient la Noblesse du travail.

Le musée conserve un grand chef-d’œuvre de couverture dont l’histoire est émouvante. En 1913, le compagnon Alfred Clément BONVOUS, Angevin Cœur de France, et son père Joseph Alfred, Angevin la Clef des Cœurs, entreprirent de reconstituer le grand chef-d’œuvre des compagnons couvreurs d’Angers. Construit en 1837 mais détruit en 1879, il n’en restait que les plans dont s’inspirèrent le père et le fils BONVOUS, couvreurs émérites dont on lira la notice biographique à partir de l’onglet GENEALOGIE du site.
La mobilisation du 1er août 1914 vint interrompre leur travail. Parti au front le 20 mai 1915, le caporal Alfred BONVOUS fils tomba au Bois de Vaux-Chapitre le 18 juillet 1916.

Son père, sublimant sa douleur, poursuivit seul l’œuvre entreprise et ne l’acheva qu’en 1922, ayant découpé et assemblé près de 7600 ardoises durant 3771 heures de travail. Il le dédia à son fils en insérant sur l’un des dômes cette mention en lettres d’ardoises finement découpées : « Bonvous Angevin la Clef des Cœurs à Angevin Cœur de France mon fils tué à Verdun 1916 / Fais bien Laisse dire N’oublions jamais 1914 / La fin couronne l’œuvre UVGT 1921 ».

On y remarque aussi les emblèmes des deux auteurs, formant une frise à l’égout du toit circulaire : une clef au centre d’un cœur renversé (la Clef des Cœurs) , une fleur de lys au centre d’un autre cœur (Cœur de France).

Un compagnon couvreur le décrivait en ces termes en 1931 : « Tout ce qui peut se concevoir de formes difficiles, d’audaces constructives, concourt à l’embellissement de cet édifice monumental. D’une embase circulaire, soutenue par une colonnade, s’élève harmonieusement une pyramide octogonale dont les noues en langue de pivert sont d’un harmonieux effet. Huit colonnettes supportent une continuité de demi-dômes allant en s’amincissant pour se terminer en un gracieux campanile dessiné par quatre outeaux, chapeauté d’une minuscule demi-sphère. »

BONVOUS père décéda à Angers en 1929. Sa veuve légua le chef-d’œuvre à la cayenne des compagnons couvreurs du Devoir de Tours. Le 15 août 1931, à l’occasion du 20e anniversaire de la fondation de la Société protectrice des Apprentis de la Ville de Tours, il fut présenté au maire, à l’hôtel de ville, en présence de 400 compagnons. Puis il fut déposé au musée compagnonnique, alors installé au musée des beaux-arts.

Photo prise lors de la visite de ce Musée à Tours.