A.BERGERET IMPRIMERIE PHOTOTYPIE

Albert Bergeret est un imprimeur de cartes postales du début du xxe siècle. Né à Gray en 1859 et mort àNancy en 1932, il a également été un industriel d’art et membre du mouvement de l’École de Nancy, notamment via son implication dans le Comité directeur de l’Alliance.

Biographie

Après une formation aux techniques de l’imprimerie et à la phototypie, Albert Bergeret travaille comme apprenti dans une maison d’arts graphiques de Paris en 1884 puis intègre en 1886 les imprimeries Royer pour y diriger l’atelier de phototypie.

Dès 1898, il s’installe à son compte pour développer la création de cartes postales : les Imprimeries A. Bergeret & Cie sont nées. Son entreprise produit 25 millions de cartes en 1900 puis passe à 75 millions trois ans plus tard, soit 300 000 cartes par jour pour un total de 250 employés.

Il demande à l’architecte Lucien Weissenburger la construction de ses imprimeries (1901) et de sa demeure (1903-1904), en collaboration avec Eugène VallinLouis MajorelleVictor ProuvéJacques Grüber et Joseph Janin qui participent à la riche décoration, faisant de la maison Bergeret l’une des plus belles villas de style École de Nancy (24 rue Lionnois).

En 1905, associé aux imprimeurs Humblot et Helmlinger, Bergeret fonde les Imprimeries réunies, qui emploie jusqu’à 400 personnes1. La production s’articule sur le tourisme, essentiellement les lieux pittoresques de Lorraine, à l’École de Nancy et ses manifestations, notamment l’Exposition internationale de l’Est de la France de 1909. Il abandonne toute activité en 1926.

Source wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Bergeret

Voici le site de référence concernant cette imprimerie : https://philippesaintmarc.wixsite.com/pitou/beuglant#:~:text=Cartes%20postales%20anciennes&text=T%C3%A9moins%20ces%20cartes%20o%C3%B9%20l,les%20danseuses%20%C3%A0%20demi%20effeuill%C3%A9es

LA PHOTOTYPIE C’EST QUOI ?

La phototypie est un procédé d’impression à l’encre grasse au moyen de gélatine bichromatée et insolée sur plaque de verre. Ce procédé permet un rendu à modèle continu non tramé. La phototypie a été le principal mode d’impression des cartes postales jusque dans les années 1930, où elle a été remplacée par l’impression offset.

LA TECHNIQUE 

Un mélange de gélatine et autres colloïdes est coulé de manière uniforme sur une plaque de verre ou de métal, puis durci. On ajoute ensuite une couche de gélatine bichromatée, sensibilisée. On sèche à une température contrôlée, un peu plus de 50 °C, puis on lave à environ 16 °C, ce qui provoque une réticulation[2]. Le négatif est appliqué contre la surface de la gélatine, et on insole le tout à la lumière naturelle ou aux ultraviolets (UV). La gélatine exposée acquiert alors la faculté d’absorber l’eau selon son degré d’exposition.

La plaque insolée est lavée et débarrassée des sels bichromatés et séchée longuement. Au moment de l’impression, on passe sur la plaque un mélange d’eau et de glycérine, puis on éponge le surplus : l’eau reste dans les parties de l’image qui sont exposées, et non sur les parties sombres de l’image, selon le principe de la lithographie. On passe au rouleau une encre grasse, qui n’adhère pas aux parties humides. On pose sur la plaque une feuille de papier, on rabat le tympan et on exerce une pression suffisante pour que l’encre de la plaque se reporte sur le papier. La presse utilisée, requérant très peu de pression, est du type presse à épreuves, ou presse lithographique, mais le procédé va rapidement évoluer vers une mécanisation qui permet d’imprimer des grands formats à une grande vitesse.

La phototypie fournit des épreuves photographiques non tramées, donc d’une grande finesse (c’est la réticulation extrêmement fine de la gélatine qui joue le rôle de la trame), mais aussi de travaux d’impression de luxe.

La gélatine permet de tirer jusqu’à 500 exemplaires ; au-delà il faut refaire la plaque.

POURQUOI « CIM » SUR CERTAINES CPA ?

Voici l’explication :

Fils et petit-fils de vignerons du Mâconnais, Jean-Marie Combier (1891-1968) fit très jeune le choix de la photographie. Malgré l’avis de ses parents, il devint un éditeur renommé de cartes postales sous la marque CIM (Combier Imprimeur à Mâcon).

LES DIFFERENTES CPA EXISTANTES

LEPORELLO

Une carte postale peut être :

sans illustration, carte-poste,

reproduisant un dessin (et assimilée parfois à l’estampe),

« précurseur » (éditée entre 1873 et 1878 et vendue avec un timbre adhésif),

colorisée (par différents procédés techniques),

à dépliant,

multivues (pliage leporello),

photo,

composite (ajouts d’éléments décoratifs),

non rectangulaire,

en matière atypique (acétate, bois, métal léger, etc.).

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L’estampe est le résultat de l’impression d’une gravure1 ou d’une autre technique de l’estampe qui n’inclut pas un procédé d’incision ou de morsure.

 Pliage leporello, également appelé livre accordéon, ou encore livre frise, est un livre qui se déplie comme un accordéon grâce à une technique particulière de pliage et de collage de ses pages.

UN DOCUMENT UNE HISTOIRE

Petite précision :

pour ma part,  toutes les cartes postales anciennes que  j’ai obtenues, sont issues de divers sites d’achats internet et il y en a beaucoup. Les principaux sont en effet Delcampe et eBay. Mais d’autres aussi importants existent il faut savoir les trouver pour une bonne transaction. Il y a les vrais collectionneurs et les particuliers qui se lancent aussi dans la vente.

HISTORIQUE DE LA CARTE POSTALE

La carte postale sert principalement à l’envoi d’un message court, par principe sans enveloppe. Souvent, les administrations postales ont un tarif « carte postale », moins élevé que celui de la lettre habituelle, ce qui explique, à l’origine, sa raison d’être, et son succès à une certaine époque.

Dans les années1900à 1920, âge d’or de la carte postale, l’usage en était pratiquement quotidien, de sorte qu’avant la diffusion générale du téléphone, il n’était pas rare de l’utiliser d’un quartier à l’autre de la même ville, par exemple pour se donner rendez-vous le lendemain, comme on le faisait avec la carte de visite.

Selon les modèles et les époques, un des côtés, appelé recto, peut porter une illustration dessinée ou photographique, à vocation, notamment, touristique, artistique ou humoristique.

C’est surtout depuis 1900, grâce à son illustration, que la carte postale est considérée comme objet de collection.

L’âge d’or de la carte postale se situe dans le premier quart du xxe siècle et plus particulièrement pendant la Première Guerre mondiale, ui voit les autorités militaires encourager son utilisation qui facilite le travail de la censure et permet de véhiculer des dessins patriotiques, véhicule des messages « bourrage de crâne », la carte postale devenant ainsi un outil de propagande et un outil au service de la guerre de l’information.

Des éditeurs français ont l’idée de lancer des collections de cartes artistiques : en 1901, c’est le cas du coloriste Émile Greningaire qui publie la Collection des cent, aujourd’hui très recherchée, ou de la collection Les Maîtres de la carte postale. Des marques alimentaires et de consommation courante s’associent à ce procédé pour faire de la réclame, telles Byrrh et JOB. La carte postale peut être vue comme une mini-estampe et elle est déjà un objet de collection.

Cependant, en tant qu’outil de communication, elles circulent par millions, dans le monde entier. Les éditeurs de cartes postales foisonnent, et le moindre buraliste du plus petit village tient à voir son nom imprimé sur les cartes qu’il ne fait que diffuser, pour le compte d’un grossiste de la région.

LE DÉCLIN. 

À partir des années 1920, les productions sont de moindre qualité. Par souci de rentabilité, les éditeurs font le choix de procédés et de matériaux médiocres et, d’autre part, ils diffusent surtout des vues générales, sans caractère, au détriment de scènes plus typées, mais aussi plus rapidement obsolètes.

Tout savoir sur la carte postale d’Antan lien ici :        

https://fr.wikipedia.org/wiki/Carte_postale