Situé au Nord de l’Auvergne, entre la vallée de la Loire et les volcans, le département de l’Allier est un point de rencontre stratégique entre le Nord et le Sud de la France. Berceau des Ducs de Bourbon, l’Allier est réputé pour son patrimoine historique exceptionnel, pour la beauté et la richesse de ses paysages préservés.
Le département est formé de la presque totalité de l’ancien Bourbonnais et est limitrophe avec les départements du Cher, de la Nièvre, de Saône-et-Loire, de la Loire, du Puy-de-Dôme et de la Creuse. Les villes principales sont : Moulins (préfecture), Montluçon, Vichy, Gannat, Saint-Pourçain sur Sioule, Yzeure, Bourbon l’Archambault, Néris les Bains, Commentry, Cusset, Saint-Yorre, Lapalisse…
Bâti entre 1856 et 1862 pour le duc et la duchesse de Trévise, ce château « brique et pierre » accueille aujourd’hui les collections permanentes du musée du Domaine départemental de Sceaux.
Créé en 1937, ce musée était précédemment consacré à l’Ile-de-France. Désormais dédié aux différents propriétaires du domaine de Sceaux et plus généralement au goût français de Louis XIV à Napoléon III, il conserve un bel ensemble de peintures, de dessins et d’estampes, de meubles précieux et d’objets d’art.
Alfred BONVOUS était né à Angers, le 21 Avril 1888, d’une de ces vieilles familles compagnonniques d’artisans passionnés pour leur métier et pour le compagnonnage, dont George Sand a pu dire qu’elles étaient la Noblesse du travail.
Le musée conserve un grand chef-d’œuvre de couverture dont l’histoire est émouvante. En 1913, le compagnon Alfred Clément BONVOUS, Angevin Cœur de France, et son père Joseph Alfred, Angevin la Clef des Cœurs, entreprirent de reconstituer le grand chef-d’œuvre des compagnons couvreurs d’Angers. Construit en 1837 mais détruit en 1879, il n’en restait que les plans dont s’inspirèrent le père et le fils BONVOUS, couvreurs émérites dont on lira la notice biographique à partir de l’onglet GENEALOGIE du site. La mobilisation du 1er août 1914 vint interrompre leur travail. Parti au front le 20 mai 1915, le caporal Alfred BONVOUS fils tomba au Bois de Vaux-Chapitre le 18 juillet 1916.
Son père, sublimant sa douleur, poursuivit seul l’œuvre entreprise et ne l’acheva qu’en 1922, ayant découpé et assemblé près de 7600 ardoises durant 3771 heures de travail. Il le dédia à son fils en insérant sur l’un des dômes cette mention en lettres d’ardoises finement découpées : « Bonvous Angevin la Clef des Cœurs à Angevin Cœur de France mon fils tué à Verdun 1916 / Fais bien Laisse dire N’oublions jamais 1914 / La fin couronne l’œuvre UVGT 1921 ».
On y remarque aussi les emblèmes des deux auteurs, formant une frise à l’égout du toit circulaire : une clef au centre d’un cœur renversé (la Clef des Cœurs) , une fleur de lys au centre d’un autre cœur (Cœur de France).
Un compagnon couvreur le décrivait en ces termes en 1931 : « Tout ce qui peut se concevoir de formes difficiles, d’audaces constructives, concourt à l’embellissement de cet édifice monumental. D’une embase circulaire, soutenue par une colonnade, s’élève harmonieusement une pyramide octogonale dont les noues en langue de pivert sont d’un harmonieux effet. Huit colonnettes supportent une continuité de demi-dômes allant en s’amincissant pour se terminer en un gracieux campanile dessiné par quatre outeaux, chapeauté d’une minuscule demi-sphère. »
BONVOUS père décéda à Angers en 1929. Sa veuve légua le chef-d’œuvre à la cayenne des compagnons couvreurs du Devoir de Tours. Le 15 août 1931, à l’occasion du 20e anniversaire de la fondation de la Société protectrice des Apprentis de la Ville de Tours, il fut présenté au maire, à l’hôtel de ville, en présence de 400 compagnons. Puis il fut déposé au musée compagnonnique, alors installé au musée des beaux-arts.
Photo prise lors de la visite de ce Musée à Tours.
Située à 36 km au sud-est de Poitiers, Lussac-les-Châteaux est traversée par la Vienne, à l’ouest de la ville, qui sépare Lussac de sa voisine immédiate Mazerolles.
Lussac-les-Châteaux est située à 11 km au sud-ouest de Montmorillon, la plus grande ville des environs.
Millau est une commune française, sous-préfecture du département de l’Aveyron. Aujourd’hui rattachée administrativement à la région occitanie, elle a appartenu historiquement à la province du Rouergue . Elle est située à 49 km au sud-est de Rodez, à 84 km de Montpellier et à 142 km de Toulouse.
La cité est connue depuis le ixe siècle, tant par des sources écrites que par des sources archéologiques. Au Moyen Âge, la ville se développe autour de l’église et du château, passant par mariages de la famille de Mehun à celles de Vierzon, Courtenay–Champignelles et d’Artois. Un atelier monétaire battait une monnaie locale au xie siècle.
Situé au cœur de la Vallée de la Dordogne, dans le département du Lot, à deux pas de Rocamadour, le Gouffre de Padirac, classé monument naturel, est à la croisée du Quercy et du Périgord.
Voici l’histoire de ce gouffre.
En 1907, il existait encore un petit mur en pierres sèches et les restes d’un foyer sur le sol du talus détritique du gouffre. Armand Viré pensait que ces vestiges avaient été laissés par des vaincus de la guerre de Cent Ans. Des cendres, des charbons, des débris de cuisine et des armes y ont été trouvés et furent par la suite exposés au public dans une vitrine à l’entrée du gouffre. Il fut habité à la fin du XIVe siècle ainsi qu’en fin du XVIe siècle.
En 1595, d’après François de Chalvet de Rochemonteix, les hommes profitent des conditions climatiques du lieu pour en extraire « un fort bon salpêtre »4.
En 1867, la justice fit remonter le corps d’une jeune fille assassinée5.
Édouard-Alfred Martel rapporte que vers 1865 – 1870, M. le comte Murat et M. de Salvagnac descendirent dans le puits d’entrée dans un grand panier retenu par des cordes. Le fils de M. de Salvagnac confia à Martel que son père y était descendu par curiosité ou à la suite d’un pari. Mais ils ne remarquèrent pas le petit orifice qui conduit à la grande galerie où s’écoule la rivière souterraine4.
En 1889, le spéléologue Édouard-Alfred Martel fut le découvreur de la rivière souterraine du gouffre de Padirac.
Inauguré en 1872, le premier théâtre municipal de Tours peut accueillir jusqu’à 1200 personnes, mais part en fumée en 1883. On s’y remet donc : un concours désigne en 1884 Jean-Marie Hardion, architecte local qui passera le relais au Parisien Stanislas Loison après avoir dépassé son budget.
Grand Théâtre que nous connaissons aujourd’hui : ses peintures de Georges Clairin, sa coupole avec Apollon, la Danse, la Comédie, la Musique et la Tragédie qui ont survécu jusqu’à aujourd’hui puisque le Grand Théâtre a échappé aux bombardements de la deuxième guerre. Maison de l’Orchestre Symphonique Région Centre-Val de Loire, berceau du Choeur de l’Opéra qui fête ses quarante ans, l’Opéra de Tours n’est pas né d’hier et vit au tempo d’aujourd’hui.